ÉQUILIBRE
FORÊT - ANIMAL
(sylvo-cynégétique)
L’équilibre sylvo-cynégétique est défini par les orientations régionales forestières de lorraines (ORF) comme étant un équilibre “qui permet une régénération naturelle et artificielle d’essences adaptées aux stations et bien représentées dans le peuplement actuel du massif, sans protection. L’obtention de l’équilibre passe par une sylviculture permettant d’améliorer la capacité d’accueil des massifs forestiers et surtout par l’attribution et la réalisation des plans de chasse.”
L’équilibre
sylvo-cynégétique,en bref
L'objectif
d'un équilibre
sylvo-cynégétique
L’objectif principal de cet équilibre est la conciliation et la pérennisation d’une faune sauvage riche et diversifiée avec une rentabilité des activités agricoles et sylvicoles.
Afin d’y parvenir, différents moyens sont utilisés par les acteurs ruraux, dont la chasse, la régulation des populations, la mise en place de zones tampons, l’utilisation de protections.
Outre ces moyens, certaines espèces sont introduites ou réintroduites, des habitats naturels sont également créés, puis maintenus et restaurés.
Une régénération entravée
Cet équilibre dynamique est majoritairement précaire, notamment en cas d’agrainage, c’est-à-dire que les animaux sauvages sont nourris dans leur environnement. D’autant plus que cette pratique est principalement utilisée pour les cervidés composés des cerfs, des chevreuils, des rennes, des élans et des daims. D’autant plus que cette pratique est principalement utilisée pour les cervidés composés des cerfs, des chevreuils, des rennes, des élans et des daims.
Un autre facteur met en péril la régénération de la forêt, à savoir l’abondance des espèces herbivores, la rapide multiplication d’individus favorisée par l’absence de carnivores et par l’abondance de nourriture dans les forêts.
Equilibre sylvo-cynégétique et agro-sylvo-cynégétique étroitement liés Dans certains cas, il est question d’équilibre agro-sylvo-cynégétique en cas d’intégration des dégâts du gibier et les relations entre forêt et milieux ruraux. Ici, en plus de la coexistence de la sylviculture et de la chasse, s’ajoute l’agriculture.
Une pérennisation
complexe
Cependant, maintenir cet équilibre n’est pas de tout repos, par la spécificité des espaces et par le manque de prédateurs. Étant donné que l’ensemble des espèces animales d’un espace géographique précis ne prennent pas en compte ces caractéristiques distinctives.
Par défaut d’intervention, l’un des trois acteurs de l’équilibre serait susceptible de prendre le dessus et déclencher des dérèglements. On peut citer la répression de la faune et du gibier, accompagné de rendements agricole et sylvicole à leur paroxysme. De même, cela pourrait générer une profusion de la faune, les exploitations agricoles subiraient divers dégâts, les plantations pourraient aussi être détruites et la régénération naturelle des forêts, donc sans intervention extérieure, serait mise en péril.
En somme, il s’agit d’une recherche d’accord entre les agriculteurs, les forestiers et les chasseurs dans l’aménagement et le partage de chacun de leur territoire. En cas d’absence de prédateurs, il est de leur ressort d’y remédier en les substituant, comme par la mise en place de plans en matière de chasse et de battues administratives.